les parols de
Ahmaduna Salih sur
CHEIKH ABDOUL AHAD MBACke
Ahmaduna Salih
NENA :
CHEIKH ABDOUL AHAD MBACKE
Avant son accession au Khalifa
En talibé exemplaire, on l’a vu, agriculteur émérite, manier lui-même
dans ses champs, les instruments aratoires, avec dextérité et maîtrise.
Sa productivité fut telle que dans ses exploitations de Touba Bélel, de
Bokk Barga, de Kadd Balooji, de Mbara Dieng, il a gagné les galons de
premier agriculteur.
Il a exercé le
métier de commerçant, cependant sans jamais encaisser de ses clients
plus qu’il ne lui est du. Il a même tâté du transport en commun. A
l’évidence, une telle volonté de " mettre la main à la pâte " dénote
chez lui, la volonté de s’assurer des revenus licites au point de vue de
l’Islam.
Cette période de " galère " a permis à Baye Lahat
d’engranger une extraordinaire somme d’expérience de la vie, une
connaissance approfondie de la nature humaine, toutes choses qui,
fécondées par la sagesse insondable puisée du terroir wolof, lui seront
d’un concours inestimable pour la gestion de la Communauté, quand vint
son tour d’exercer le Khalifat.
En effet, c’est un parfait inconnu
du grand public qui accéda aux hautes fonctions de Grand Timonier de la
communauté mouride quand, le 6 août 1968 Serigne Fallou rejoignit son
Maître bien aimé au Paradis. La Communauté en particulier et le monde en
général découvre un homme droit, honnête, ennemi irréductible du
mensonge, de la duplicité et de l’hypocrisie. Sa rigueur inflexible le
conduit très vite à mettre sur les rails un train de réformes de fond
dont les résultats ne tardèrent pas à donner au Mouridisme un nouveau
visage, tout de rectitude empreint.
Ahmaduna Salih
NENA :
l'infatiguable travailleur CHEIKH ADBOUL AHAD MBACKE
Cet homme, de l’étoffe rarissime dont les témoins Véridiques d’Allah
sont faits, a assimilé le Coran et les Sciences religieuses
collatérales, très tôt, sous la férule de son oncle Serigne Amsatou
DIAKHATE, frère de sa sainte mère, la vertueuse Sokhna Mariama DIAKHATE
qui aura aussi le bonheur d’être la mère de Serigne Souhaïbou MBACKE,
cet autre preux chevalier de l’Islam. De l’œuvre de son vénéré Père, il a
une connaissance si pointue, une considération si profonde, que sa vie
est la parfaite illustration des enseignements qu’elle véhicule.
Nous savons que Cheikh Ahmadou BAMBA enseigne à ses disciples le culte
exclusif de l’Unique et une pratique fondée sur la Sunna. La
connaissance approfondie des textes sacrés (Coran, Hadiths, Sciences
religieuses, etc.) est évidemment un préalable incontournable, dans
l’esprit du Cheikh qui, parallèlement, a élevé au rang de dogme sanctifiant,
le travail honnête. Il est maintenant facile de comprendre pourquoi,
pendant le long magistère de Serigne Fallou son prédécesseur (1945 à
1968), Serigne Abdoul Ahad ait, dans une discrétion, un effacement
frisant parfois la recherche de l’anonymat, consacré sa vie travail en
s’évertuant à ne vivre que du fruit honnête et licite de son travail.
Son statut de fils du Maître l’autorise pourtant, s’il l’avait voulu, à
vivre dans l’opulence, des offrandes (adiya) des disciples mourides. Il a
préféré, en talibé parmi les talibés, exercer de ses mains, toute forme
d’activités pour vivre de sa peine. D’ailleurs, n’a-t-il pas fait vœu,
ainsi que tous ses frères et sœurs au demeurant, d’abdiquer de son rang
de fils du Cheikh pour ne briguer que celui de talibé ?

Ahmaduna Salih sur
CHEIKH ABDOUL AHAD MBACke
Ahmaduna Salih
NENA :CHEIKH ABDOUL AHAD MBACKE
Avant son accession au Khalifa
En talibé exemplaire, on l’a vu, agriculteur émérite, manier lui-même dans ses champs, les instruments aratoires, avec dextérité et maîtrise. Sa productivité fut telle que dans ses exploitations de Touba Bélel, de Bokk Barga, de Kadd Balooji, de Mbara Dieng, il a gagné les galons de premier agriculteur.
Il a exercé le métier de commerçant, cependant sans jamais encaisser de ses clients plus qu’il ne lui est du. Il a même tâté du transport en commun. A l’évidence, une telle volonté de " mettre la main à la pâte " dénote chez lui, la volonté de s’assurer des revenus licites au point de vue de l’Islam.
Cette période de " galère " a permis à Baye Lahat d’engranger une extraordinaire somme d’expérience de la vie, une connaissance approfondie de la nature humaine, toutes choses qui, fécondées par la sagesse insondable puisée du terroir wolof, lui seront d’un concours inestimable pour la gestion de la Communauté, quand vint son tour d’exercer le Khalifat.
En effet, c’est un parfait inconnu du grand public qui accéda aux hautes fonctions de Grand Timonier de la communauté mouride quand, le 6 août 1968 Serigne Fallou rejoignit son Maître bien aimé au Paradis. La Communauté en particulier et le monde en général découvre un homme droit, honnête, ennemi irréductible du mensonge, de la duplicité et de l’hypocrisie. Sa rigueur inflexible le conduit très vite à mettre sur les rails un train de réformes de fond dont les résultats ne tardèrent pas à donner au Mouridisme un nouveau visage, tout de rectitude empreint.
Ahmaduna Salih
NENA :
l'infatiguable travailleur CHEIKH ADBOUL AHAD MBACKE
Cet homme, de l’étoffe rarissime dont les témoins Véridiques d’Allah
sont faits, a assimilé le Coran et les Sciences religieuses
collatérales, très tôt, sous la férule de son oncle Serigne Amsatou
DIAKHATE, frère de sa sainte mère, la vertueuse Sokhna Mariama DIAKHATE
qui aura aussi le bonheur d’être la mère de Serigne Souhaïbou MBACKE,
cet autre preux chevalier de l’Islam. De l’œuvre de son vénéré Père, il a
une connaissance si pointue, une considération si profonde, que sa vie
est la parfaite illustration des enseignements qu’elle véhicule.
Nous savons que Cheikh Ahmadou BAMBA enseigne à ses disciples le culte
exclusif de l’Unique et une pratique fondée sur la Sunna. La
connaissance approfondie des textes sacrés (Coran, Hadiths, Sciences
religieuses, etc.) est évidemment un préalable incontournable, dans
l’esprit du Cheikh qui, parallèlement, a élevé au rang de dogme sanctifiant,
le travail honnête. Il est maintenant facile de comprendre pourquoi,
pendant le long magistère de Serigne Fallou son prédécesseur (1945 à
1968), Serigne Abdoul Ahad ait, dans une discrétion, un effacement
frisant parfois la recherche de l’anonymat, consacré sa vie travail en
s’évertuant à ne vivre que du fruit honnête et licite de son travail.
Son statut de fils du Maître l’autorise pourtant, s’il l’avait voulu, à
vivre dans l’opulence, des offrandes (adiya) des disciples mourides. Il a
préféré, en talibé parmi les talibés, exercer de ses mains, toute forme
d’activités pour vivre de sa peine. D’ailleurs, n’a-t-il pas fait vœu,
ainsi que tous ses frères et sœurs au demeurant, d’abdiquer de son rang
de fils du Cheikh pour ne briguer que celui de talibé ?

NENA :
l'infatiguable travailleur CHEIKH ADBOUL AHAD MBACKE
Cet homme, de l’étoffe rarissime dont les témoins Véridiques d’Allah sont faits, a assimilé le Coran et les Sciences religieuses collatérales, très tôt, sous la férule de son oncle Serigne Amsatou DIAKHATE, frère de sa sainte mère, la vertueuse Sokhna Mariama DIAKHATE qui aura aussi le bonheur d’être la mère de Serigne Souhaïbou MBACKE, cet autre preux chevalier de l’Islam. De l’œuvre de son vénéré Père, il a une connaissance si pointue, une considération si profonde, que sa vie est la parfaite illustration des enseignements qu’elle véhicule.
Nous savons que Cheikh Ahmadou BAMBA enseigne à ses disciples le culte exclusif de l’Unique et une pratique fondée sur la Sunna. La connaissance approfondie des textes sacrés (Coran, Hadiths, Sciences religieuses, etc.) est évidemment un préalable incontournable, dans l’esprit du Cheikh qui, parallèlement, a élevé au rang de dogme sanctifiant, le travail honnête. Il est maintenant facile de comprendre pourquoi, pendant le long magistère de Serigne Fallou son prédécesseur (1945 à 1968), Serigne Abdoul Ahad ait, dans une discrétion, un effacement frisant parfois la recherche de l’anonymat, consacré sa vie travail en s’évertuant à ne vivre que du fruit honnête et licite de son travail. Son statut de fils du Maître l’autorise pourtant, s’il l’avait voulu, à vivre dans l’opulence, des offrandes (adiya) des disciples mourides. Il a préféré, en talibé parmi les talibés, exercer de ses mains, toute forme d’activités pour vivre de sa peine. D’ailleurs, n’a-t-il pas fait vœu, ainsi que tous ses frères et sœurs au demeurant, d’abdiquer de son rang de fils du Cheikh pour ne briguer que celui de talibé ?
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