mardi 9 septembre 2014

Le pélerinage à la Mecque

 
 
Le pélerinage à la Mecque

En 1928, soit un an après le rappel à Dieu de Cheikhoul Khadim, Mame Cheikh accompli le pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam. Cette expédition mémorable fut effectuée en compagnie de Serigne Fallou MBACKE. Egalement de la partie, il y avait Serigne Mbacké BOUSSO, Serigne Moulaye BOUSSO, Serigne Tacko MBACKE (second fils de Mame Cheikh Anta). Trois de ses principaux talibés complétaient la délégation. Il s’agit de : Serigne Modou Ndiaye DIOP, Serigne Ibrahima DIA, Serigne Mayoro FALL.

Mame Cheikh Anta finança entièrement l’expédition de sa poche, depuis les billets en première classe jusqu’aux provisions consommées durant tout le voyage. Les escales en France, au Caire, comme le séjour en terre sainte ont été impressionnants, tant Mame Cheikh, en aucune fois n’a lésiné sur les dépenses, pour assurer la qualité à ses compagnons d’équipée.

Des Lieux Saints, il rapporta diverses reliques dont un manuscrit du Coran reconnu parmi l’un des plus ancien qui existe. Il rapporta également les couvertures qui revêtaient les mausolées du Prophète (P.S.L.) et de ses principaux compagnons ( que Dieu les comble de bienfaits.) Ces couvertures serviront à recouvrir les mausolées de Khadimou Rassoul et de ses principaux disciples. Mame Cheikh Anta se réserva celle de Seydina Hamza, un oncle et fidèle compagnon du Prophète (P.S.L.), afin que son propre mausolée en soit paré après sa disparition.
Photo : Le pélerinage à la Mecque

En 1928, soit un an après le rappel à Dieu de Cheikhoul Khadim, Mame Cheikh accompli le pèlerinage aux Lieux Saints de l’Islam. Cette expédition mémorable fut effectuée en compagnie de Serigne Fallou MBACKE. Egalement de la partie, il y avait Serigne Mbacké BOUSSO, Serigne Moulaye BOUSSO, Serigne Tacko MBACKE (second fils de Mame Cheikh Anta). Trois de ses principaux talibés complétaient la délégation. Il s’agit de : Serigne Modou Ndiaye DIOP, Serigne Ibrahima DIA, Serigne Mayoro FALL.

Mame Cheikh Anta finança entièrement l’expédition de sa poche, depuis les billets en première classe jusqu’aux provisions consommées durant tout le voyage. Les escales en France, au Caire, comme le séjour en terre sainte ont été impressionnants, tant Mame Cheikh, en aucune fois n’a lésiné sur les dépenses, pour assurer la qualité à ses compagnons d’équipée.

Des Lieux Saints, il rapporta diverses reliques dont un manuscrit du Coran reconnu parmi l’un des plus ancien qui existe. Il rapporta également les couvertures qui revêtaient les mausolées du Prophète (P.S.L.) et de ses principaux compagnons ( que Dieu les comble de bienfaits.) Ces couvertures serviront à recouvrir les mausolées de Khadimou Rassoul et de ses principaux disciples. Mame Cheikh Anta se réserva celle de Seydina Hamza, un oncle et fidèle compagnon du Prophète (P.S.L.), afin que son propre mausolée en soit paré après sa disparition.

vendredi 6 décembre 2013

Le Grand Magal de Touba est une actions de grâce rendues au Seigneur et à son Prophète Mouhammad (PSL) et est célébré par la communauté mouride chaque année le 18e jour du mois lunaire de Safar.

C'est une recommendation de Cheikh Ahamdou MBacké en commémoration du jour où ALLAH le Très-Haut lui fit savoir l'aboutissement de sa Mission de Réhabilitation de l'Islam. Le Grand Magal est fêté conformément aux versets suivant du Saint Coran où ALLAH le Très-Haut dit:

"A chaque peuple de la communauté [musulmane], nous avons offert une occasion de fête pour témoigner leur gratitude.
Mais qu'ils ne contrarient pas ce qui est ordonné.
Appelle les plutôt vers ton Maître car tu es sur la voie droite." (S.22 V.67)

"A chaque peuple de la communauté, nous avons donné une occasion de fête [à ses membres] pour témoigner leur gratitude, afin qu'ils mentionnent le nom de ALLAH dans leur holocauste sur ce que ALLAH leur a disposé en bétail.
ALLAH est une Seule et Suprême Divinité.
A Elle soumettez-vous [assalama]!

[Prophète] annonce la Bonne Nouvelle aux humbles adorateurs d'ALLAH, dont les coeurs sont sensibles à l'évocation du Nom d'ALLAH, ceux qui endurent leur épreuve avec longanimité, à ceux qui accomplissent scrupuleusement la prière et [qui] dépensent [en aumône] sur ce que nous leur avons attribué!" (S.22 V.34/35).

- La Parole de ALLAH le Très-Haut est Véridique. -

VISITEZ LE SITE OFFICIEL www.magal-touba.org

samedi 13 juillet 2013

Recommandations du Cheikh Ahmadou 
Bamba relatives au mois de Ramadan (extraites de son ouvrage intitulé Le Cordon des Joyaux Précieux "Silkul Jawâhiri")

Toujours d’après le prophète, sur lui, sur sa famille ainsi que ses compagnons, la paix et le salut : « si un croyant se réveille durant le mois du ramadan et se retourne sur ses flancs, et mentionne le nom de Dieu un ange lui dit lève-toi que Dieu t’accorde sa miséricorde. S’il se lève, le lit lui adresse ces prières « Ô Toi mon Seigneur, puissiez vous lui accorder des lits majestueux du Paradis » ; lorsqu’il s’habillera, les habits prieront en son endroit : « Ô, Seigneur accorde lui des habits du Paradis » ; lorsqu’il se chausse, les chaussures formulent à leur tour cette prière : « Ô Toi Seigneur maintenez fermement ses pas lors de la traversée du pont (Siràt) ; lorsqu’il prend un récipient pour boire, il prie à son endroit « Ô Seigneur donne lui des tasses du Paradis ; s’il fait ses ablutions l’eau priera pour lui en ces termes « Seigneur purifie- le des pêchés et fautes » et quand il se tient debout (pour prier) devant son Seigneur, la chambre prie pour lui « Seigneur illumine et élargie sa tombe ; Allah, Le Très Haut le regardera et dira « Ô toi mon esclave à toi de prier et à nous d’exaucer.

lundi 17 juin 2013

Ahmaduna Salih
NENA :
CHEIKH ABDOUL AHAD MBACKE  
Avant son accession au Khalifa
En talibé exemplaire, on l’a vu, agriculteur émérite, manier lui-même dans ses champs, les instruments aratoires, avec dextérité et maîtrise. Sa productivité fut telle que dans ses exploitations de Touba Bélel, de Bokk Barga, de Kadd Balooji, de Mbara Dieng, il a gagné les galons de premier agriculteur.
Il a exercé le métier de commerçant, cependant sans jamais encaisser de ses clients plus qu’il ne lui est du. Il a même tâté du transport en commun. A l’évidence, une telle volonté de " mettre la main à la pâte " dénote chez lui, la volonté de s’assurer des revenus licites au point de vue de l’Islam.
Cette période de " galère " a permis à Baye Lahat d’engranger une extraordinaire somme d’expérience de la vie, une connaissance approfondie de la nature humaine, toutes choses qui, fécondées par la sagesse insondable puisée du terroir wolof, lui seront d’un concours inestimable pour la gestion de la Communauté, quand vint son tour d’exercer le Khalifat.
En effet, c’est un parfait inconnu du grand public qui accéda aux hautes fonctions de Grand Timonier de la communauté mouride quand, le 6 août 1968 Serigne Fallou rejoignit son Maître bien aimé au Paradis. La Communauté en particulier et le monde en général découvre un homme droit, honnête, ennemi irréductible du mensonge, de la duplicité et de l’hypocrisie. Sa rigueur inflexible le conduit très vite à mettre sur les rails un train de réformes de fond dont les résultats ne tardèrent pas à donner au Mouridisme un nouveau visage, tout de rectitude empreint. les parols de 
Ahmaduna Salih  sur 
CHEIKH ABDOUL AHAD MBACke
Ahmaduna Salih
NENA :
CHEIKH ABDOUL AHAD MBACKE
Avant son accession au Khalifa
En talibé exemplaire, on l’a vu, agriculteur émérite, manier lui-même dans ses champs, les instruments aratoires, avec dextérité et maîtrise. Sa productivité fut telle que dans ses exploitations de Touba Bélel, de Bokk Barga, de Kadd Balooji, de Mbara Dieng, il a gagné les galons de premier agriculteur.
Il a exercé le métier de commerçant, cependant sans jamais encaisser de ses clients plus qu’il ne lui est du. Il a même tâté du transport en commun. A l’évidence, une telle volonté de " mettre la main à la pâte " dénote chez lui, la volonté de s’assurer des revenus licites au point de vue de l’Islam.
Cette période de " galère " a permis à Baye Lahat d’engranger une extraordinaire somme d’expérience de la vie, une connaissance approfondie de la nature humaine, toutes choses qui, fécondées par la sagesse insondable puisée du terroir wolof, lui seront d’un concours inestimable pour la gestion de la Communauté, quand vint son tour d’exercer le Khalifat.
En effet, c’est un parfait inconnu du grand public qui accéda aux hautes fonctions de Grand Timonier de la communauté mouride quand, le 6 août 1968 Serigne Fallou rejoignit son Maître bien aimé au Paradis. La Communauté en particulier et le monde en général découvre un homme droit, honnête, ennemi irréductible du mensonge, de la duplicité et de l’hypocrisie. Sa rigueur inflexible le conduit très vite à mettre sur les rails un train de réformes de fond dont les résultats ne tardèrent pas à donner au Mouridisme un nouveau visage, tout de rectitude empreint.    
Ahmaduna Salih
NENA :
l'infatiguable travailleur CHEIKH ADBOUL AHAD MBACKE 
Cet homme, de l’étoffe rarissime dont les témoins Véridiques d’Allah sont faits, a assimilé le Coran et les Sciences religieuses collatérales, très tôt, sous la férule de son oncle Serigne Amsatou DIAKHATE, frère de sa sainte mère, la vertueuse Sokhna Mariama DIAKHATE qui aura aussi le bonheur d’être la mère de Serigne Souhaïbou MBACKE, cet autre preux chevalier de l’Islam. De l’œuvre de son vénéré Père, il a une connaissance si pointue, une considération si profonde, que sa vie est la parfaite illustration des enseignements qu’elle véhicule.
Nous savons que Cheikh Ahmadou BAMBA enseigne à ses disciples le culte exclusif de l’Unique et une pratique fondée sur la Sunna. La connaissance approfondie des textes sacrés (Coran, Hadiths, Sciences religieuses, etc.) est évidemment un préalable incontournable, dans l’esprit du Cheikh qui, parallèlement, a élevé au rang de dogme sanctifiant, le travail honnête. Il est maintenant facile de comprendre pourquoi, pendant le long magistère de Serigne Fallou son prédécesseur (1945 à 1968), Serigne Abdoul Ahad ait, dans une discrétion, un effacement frisant parfois la recherche de l’anonymat, consacré sa vie travail en s’évertuant à ne vivre que du fruit honnête et licite de son travail. Son statut de fils du Maître l’autorise pourtant, s’il l’avait voulu, à vivre dans l’opulence, des offrandes (adiya) des disciples mourides. Il a préféré, en talibé parmi les talibés, exercer de ses mains, toute forme d’activités pour vivre de sa peine. D’ailleurs, n’a-t-il pas fait vœu, ainsi que tous ses frères et sœurs au demeurant, d’abdiquer de son rang de fils du Cheikh pour ne briguer que celui de talibé ?Ahmaduna Salih
NENA :
l'infatiguable travailleur CHEIKH ADBOUL AHAD MBACKE
Cet homme, de l’étoffe rarissime dont les témoins Véridiques d’Allah sont faits, a assimilé le Coran et les Sciences religieuses collatérales, très tôt, sous la férule de son oncle Serigne Amsatou DIAKHATE, frère de sa sainte mère, la vertueuse Sokhna Mariama DIAKHATE qui aura aussi le bonheur d’être la mère de Serigne Souhaïbou MBACKE, cet autre preux chevalier de l’Islam. De l’œuvre de son vénéré Père, il a une connaissance si pointue, une considération si profonde, que sa vie est la parfaite illustration des enseignements qu’elle véhicule.
Nous savons que Cheikh Ahmadou BAMBA enseigne à ses disciples le culte exclusif de l’Unique et une pratique fondée sur la Sunna. La connaissance approfondie des textes sacrés (Coran, Hadiths, Sciences religieuses, etc.) est évidemment un préalable incontournable, dans l’esprit du Cheikh qui, parallèlement, a élevé au rang de dogme sanctifiant, le travail honnête. Il est maintenant facile de comprendre pourquoi, pendant le long magistère de Serigne Fallou son prédécesseur (1945 à 1968), Serigne Abdoul Ahad ait, dans une discrétion, un effacement frisant parfois la recherche de l’anonymat, consacré sa vie travail en s’évertuant à ne vivre que du fruit honnête et licite de son travail. Son statut de fils du Maître l’autorise pourtant, s’il l’avait voulu, à vivre dans l’opulence, des offrandes (adiya) des disciples mourides. Il a préféré, en talibé parmi les talibés, exercer de ses mains, toute forme d’activités pour vivre de sa peine. D’ailleurs, n’a-t-il pas fait vœu, ainsi que tous ses frères et sœurs au demeurant, d’abdiquer de son rang de fils du Cheikh pour ne briguer que celui de talibé ?

vendredi 14 juin 2013

Khoutba: Du Vendredi Mourides Disons Non A Bamba FEPP Dans L'ARENE

As salaamou aleykoum wa rahmatoulaah, Mbok julit yi, Mbok taalibé yii tay dano fass yéné waxtané mbir mo khamné dafnio nakari té meunou nioussi dara loudoul wakh ko ba nieup dégg ko mi Mbirou Lamb dji niou Toudé Bamba Feep nakh kou kham serigne bi khamné mbirou thiakhane meussousé wakh dara té Nak Ndawoul saytané bou reepeu rek mo sagnaa dieul tourou Koutedki, diko dendalé ak yeufou thiakhane, ak guewoub saytané ! Lii diarna takhaw wax si balamoo eupeu lookho !! Lamb djiii daniouy wadja eupeul Ay nafekh you beugue khekh diné rek nio koo sagn !

Serigne Touba Fowoul té Folowoul Barrina niou koo Toopeu nio Khamné ndiabotouk ibliss laaniou nakh Ibliss Bimou beugué niawal Serigne Bi daané na dieul sama Ndiabote diakhassé koo Ak Bosso Kutedki, té serigne bi néna "izil mouridou la yaridou abada kheurou rida rahmanou khayssou khassada'' ape mourite moye ki nga khamni lepe loumouye def dafe thie sakou geureumeule sougnou borome""

Sou feekone gniy wootewo kutedki danu took, taal senoup télé di khole lou haram lou melni lamb dji keneu do ameu sagn sagn di dieul lou boon lou haram, di koo toudeéé Kuted kii ! Waar nanou kholate sunu Boopeu ! Kholaat laan laniou Kuted Ki diaral ndakh li diarna dieul ay Gourdin dém tass Lou Boon li gniii Naar, tee Narou gnou séé delou Guinaw !!!Nogui sakku Kilifa yi wala ndiabotouk kilifayi diotali khibar bii si nomou gueuneu gawééé nakh li Eupna té Niawna té Serigne bi néna gni Lambe DOUNOU DADJE DARA WASALAM


Allahouma Salli Halla Seyidina Mouhamadine Wasalim Bon Vendredi A Tous Diouma Moubarack

BISMILAAHI RAHMAANI RAHIIMI
Allaahu min kulli kariimin akramu
Man ammahu inqaada lehu takaramu
Aslim lehu kullaka an iimaani
Wa laazimil ihsaani li RAHMAANI
Waajih hu bichukri bilaa kufraani
Tukfa hisaabahu ma-a niiraa

mardi 4 juin 2013

Un homme Une nuit Un message

Un homme Une nuit Un message

Né à Gaya, El-Hadji Malick Sy séjourne en Mauritanie, s'installe à Saint-Louis en 1884, puis à Louga, et Pire avant de s'établir à Tivaouane en 1902 à la suite d'une demande, dit-on, du grand notable Djibril Guèye qui l'invita à y rester. 
 
C'est à Tivaouane que Maodo Malick Sy a été inhumé après son rappel à Allah le 27 juin 1922. Sa succession à la tête de la "tariqa" "Tidiane" est assurée par son deuxième fils Seydi Ababacar Sy pour le khalifat général des Tidjanes de 1922 à 1957. Son successeur fut El-Hadji Abdou Aziz Sy qui fut rappelé à Dieu le 14 septembre 1997, remplacé par l'actuel khalife, Serigne Mansour Sy "Borom daaraji". 
 
Maodo Malick Sy a beaucoup contribué, en Afrique noire, à la propagation de l'islam et de la confrérie soufie de Abou al-Abbas Ahmed at-Tijani. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont le célèbre Qilâsu thahab, "l'or décanté". 
 
Seydil Hadj Malick Sy est né le 25 février 1855 à Deuw fall prés de Gaya, dans le département de Dagana, fils de Sokhna Fawade Wélé, la pieuse et de l'homme de dieu, Ousmane Sy, lui-même de Mouhaz fils de Mohamed, descendant de Youssouf, Dramame, Ciré, Boubou, Yahya tous descendants du Chérif Chams Eddine ce qui lui donne des origines Arabe. Ousmane Sy a atterri au Walo, après des études en Mauritanie auprès du Professeur Mohamadou Baba Al Daymani, à la recherche d'un livre que seul possédait le marabout Malick Sow de Gaya. Ce dernier sera plus tard l'homonyme de Seydil Hadj Malick Sy Le saint homme s'est naturalisé Wolof, du fait que même ses ancêtres sont restés longtemps au Walo et y ont épousés des femmes Comme tout bon Walo Walo le jeune Malick est très tôt initié à l'apprentissage du Coran en premier temps par sa propre famille par le biais de son oncle maternel Alfa Mayoro et puis par homonyme Thierno Malick Sow En 1863, à l'âge de 8 ans il partit près de Sagata au Djolof avec son oncle paternel Amadou Sy .A son retour il est confié ensuite à d'autres maîtres. Et chacun le forma dans sa spécialité (Droit - grammaire - Tajwiid, etc.) dont Thierno Ngagne Ka, avec qui il partit et resta à Tiarène dans le Fouta Toro en 1873 ,alors âgé de 18 ans il finit l'étude du coran à son nouveau séjour de Fouta à Longué chez Serigne Abdou Biteye et en Mauritanie Il retourna chez lui et recevra le Wird tidiane et l'insigne de "Grand Maître de l'Ordre Tidiane" (Hidiaza) par son oncle maternel Alfa Mayoro avec la prédication de El Hadji Omar Tall, qui lui avait donner auparavant le Wird, lors d'un de ces voyages au Fouta avant la naissance du jeune Malick. Ceci sur un présent de la pieuse Fawade à El Hadji Omar Tall Ce ne fut pas son seul Hidiaza,car beaucoup d'autres grands maîtres, dont Maouloud Fall (en 1876) et Mohamed Aly, lui en donneront par la suite Après sa maîtrise du Coran il étudia le Fikh, d'abord chez lui et puis chez Serigne Mour Sine Kane. Après le Fikh il entame les études de la jurisprudence à Bokhal au Walo chez Serigne Moussé Ndiaye, à Keur Codé dans le Diambour chez Serigne Modou et à Keur Taïba Sèye chez Serigne Mour Kale Seye .Après l'étude de Rissala, il part pour Ndar de 1880 à 1882 à 25 ans chez Serigne Ahmadou Ndiaye .Il retourne au Diambour pour finir le droit et étudier Khalil par Serigne Birahim Diakhate et Serigne Mamadou Wade .Mais c'est l'année suivante qu'il finira Khalil à Mbakol dans le Cayor chez Serigne Masylla En 1885 alors âgé de 30 ans il a accumulé des connaissances extraordinaires ce qui lui a permis déjà de devenir professeur pour subvenir à ses besoins et le plus grand intellectuel du Sénégal car il a apprit tout ce qu'on pouvait enseigner au Sénégal Vers 1888, il alla séjourner un mois chez les Ida Ou Ali du Trarza et se fit conférer à nouveau le Wird Tidiane par l'un d'entre eux, Mohammed Aly, des Ida Ou Ali 
 
L'INFATIGABLE Ce fut, après, cette longue pérégrination auprès des maîtres les plus réputés à l'époque, en Mauritanie, dans le Fouta, au Ndiambour et au Cayor. Ainsi, se rendit-il à Ndothj Sèye, Pathiasse, Nguithie, Ghjiléki, Diabbé Lidoubé, Oréfondé, Longué Sebbé, Longué Foulbé, Thiarène, Saint-Louis, Taïba Sèye, Dramane, etc, El Hadj Malick Sy s'installe à Ngambou Thieulé pour travailler la terre et enseigner, vivre de la sueur de son front et ne voulant jamais vivre aux dépens des autres et évitant toujours d'être un parasite social. Le fruit de son labeur lui permit d'effectuer, en 1889 à 33 ans le pèlerinage à la Mecque en passant par le sud de la France, à Marseille puis à Alexandrie. Au Sanctuaire Béni et Sacré, comme dans la mosquée et mausolée de Seydina Mohamed (psl) à Medinatoul Mounawarah, il demanda au Tout Puissant d'exaucer les vœux qui suivent : l'épargner, lui, tous les chefs religieux musulmans, leur famille et leurs fidèles, des tentatives de domination de tout ordre des colons pour mieux pratiquer les recommandations divines ; l'obtention de terres où il pouvait travailler et prendre en charge sa famille, ses fidèles et lui-même, pour ne pas être un fardeau pour les autres. Ses autres vœux sont de pouvoir, grâce à ses actions et à ses fonds propres, réussir une prolifération des mosquées à travers le pays. Il a prié également pour qu'il n'y ait aucune différence visible entre ses enfants et les autres fidèles et amis. Enfin, pour qu'il lui soit réservé dans l'autre monde tout ce que Dieu lui destinerait comme Lumière et autre puissance mystique et religieuse. Il retourne de la Mecque avec le titre d'El hadji et construit la Zawiya de Ndar en 1892.il séjourna et fonda des écoles au Djolof puis retourne au Walo. Ses nombreux déplacements, l'affluence des fidèles, qu'il réunissait pour leur dispenser un enseignement, les prières et Wazifa dans la Zawiya et dans sa concession ont attiré l'attention des colons, qui ont assimilé ces invocations au Tout Puissant à des mots de passe et des consignes de guerre. Ils soupçonnaient, en outre, le guide religieux de détenir des armes C'est ainsi qu'il a été convoqué maintes fois à Saint Louis de 1893 à 1905, devant le bureau politique du gouvernement du Sénégal. À chaque fois, Maodo ne variait pas dans ses réponses : " Dieu nous a ordonné, à vous et à moi, de l'adorer, de prier. Vous avez refusé et moi j'exécute. Voilà ce que mes fidèles et moi faisons tous les jours. Ce que vous appelez cris de guerre ou mots de passe ne sont qu'évocations du Tout Puissant et prières sur la Meilleure Créature, le Prophète Mohamed (psl). Concernant les armes, j'en ai une et une seule : mon chapelet avec lequel je me battrai jusqu'à ce que l'Islam et la Tidianya atteignent les coins les plus reculés du monde, à votre grand dam » mon objectif est de faire des sujets sénégalais de véritables musulmans". Finalement, et suite aux témoignages des plus grands érudits de l'époque et aux différents rapports des services secrets, l'administration française était convaincue que : « Seydil Hadj Malick était le marabout le plus instruit, le plus cultivé, le plus pédagogue de son époque ». Outre ces mots consignés dans les archives nationales du Sénégal et de la France, l'un des témoignages les plus éloquents fut celui du grand Chérif Cheikh Sidya, descendant du Prophète Mohamed (PSL) et grand maître de la confrérie Khadrya. Après le défi de l'implantation de la Zawiya de Saint-Louis (près du palais du gouverneur du Sénégal), El hadj Malick s'installe à Ndiarndé, Diacksao avant de s'installer définitivement à Tivaouane sous l'invitation de Djibril Gueye en 1902, il y fonda la zawiya de Tivaouane après celle de Dakar. El Hadji Malick Sy s'est installé à l'heure où le colon cherchait à imposer sa volonté. Sous le nombre impressionnant d'élèves qui augmente de plus en plus, il recruta beaucoup de professeurs .On y enseigne toutes les sciences islamiques ce qui a conduit aussi à d'autres marabouts de venir puiser dans l'océan de savoir qu'incarne Hadji Malick La Zawiya d'El Hadj Malick de Tivaouane est composé de plusieurs carrés : l'un affecté au Cheikh et à ses femmes et enfants en bas âge ; l'autre à ses enfants déjà grands; le troisième aux professeurs et talibés ; le quatrième enfin aux pèlerins et passagers etc. Il y organise la première commémoration de l'anniversaire de la naissance du Prophète de la miséricorde, le sceau Seydina Mohamed (psl), sous sa forme actuelle. Enseignement décentralisé Mais le domaine où Malick Fawade (pour les Walo Walo) ou Malick Ndiogou (pour les Djolof Djolof) a réalisé des merveilles, c'est celui de l'éducation et de la formation. Son confident et intendant le défunt Imam Raatib de Bambey, El Hadj Alioune Tall, a révélé que, de l'apparition du soleil à son coucher, Seydil Hadj Malick dispensait un enseignement à plus d'une centaine d'élèves et dans différentes matières, tandis qu'il consacrait la nuit à écrire. Il n'a jamais prié seul (prières canoniques) et a toujours pratiqué la Wazifa en commun avec les fidèles, jusqu'à son rappel au Très Haut ». Là, il est à signaler que plus d'une cinquantaine des 180 élèves, qui fréquentaient l'école de Maodo, le faisait concomitamment avec des études à l'école occidentale. Ce qui prouve son ouverture d'esprit et l'importance qu'il accordait à la formation des âmes -tout en les purifiant- des enfants qui lui étaient confiés. Au plan social, Maodo avait lié une fraternité agissante avec la plupart de ses contemporains, avec lesquels une convivialité et une estime réciproque étaient vivifiées et convenablement entretenues. Il disait aux membres de sa famille et à son entourage immédiat que : « Toute personne qui ne dirait outre que du bien ,dans mes relations avec mon parent et frère Ahmadou Bamba ,s'exclurait tacitement des miens ». Cette attitude irréprochable lui a valu beaucoup d'éloges, sous forme de poèmes de la part de grands hommes de Dieu comme Cheikh Saadbou Aby, Thierno Ameth Ndiaye Babahé, Thierno Souleymane Ball, Thierno Makhtar Kébé, El Hadj Cheikh Thiam de Fatick, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké Khadimou Rassoul, etc. 
 
L'INTELLECTUEL Lettré fort remarquablement, particulièrement versé dans les sciences juridiques et littéraires, Al Hadji Malick paraît être le marabout le plus instruit du Sénégal. Le fait avait déjà été constaté en 1908 par M. Destaing, lors d'une visite que l'éminent directeur de la Médrsa de Saint-Louis fit dans les principales écoles coraniques du sénégal. Depuis cette époque le Cheikh, qui professe et travaille toujours, a continué de justifier sa haute réputation. Dans le domaine littéraire, Maodo Malick a légué à la postérité une richesse immense. Ses nombreux ouvrages et poèmes étaient essentiellement accès sur la théologie, le soufisme la biographie et louange du prophète et sur des événements heureux ou malheureux touchant ses amis ou d'autres marabouts .Parmi les plus célèbres de ses écrits on peut citer : Khilazu-zahab, un long recueil de 1001 vers, retraçant la vie du Prophète (psl) : depuis que Dieu a eu l'intention de le créer à partir de Sa propre Lumière, jusqu'au dernier homme qui a quitté la tombe après l'enterrement Cet ouvrage fût imprimé en Tunisie en 1915 sous le désir du Gouvernement Général de la colonie. Hadji Malick commanda d'ailleurs 1000 copies Il y a aussi « Kifayatou Rakhiline », un livre de Droit civil, social et pénal, « Wassilatoul Mouna ou Tayssir », « Fatihatou Toulaab », « If AAmi Mounkiri Jaami », etc. Le saint a aussi écrit sur la médecine, l'astrologie, etc. Ces ouvrages sont de longueur inégale, allant de quatre à vingt-cinq pages. Ils sont remarquables par la pureté de la langue arabe, par une certaine élégance de style, rare chez les lettrés noirs, et aussi, par leur tendance toujours très sympathique à notre cause. Pouvait-il en être autrement pour un homme qui éleva au rang de sacerdoce son attachement indéfectible au prophète Mohamed (PSL). Ce pacte qu'il signa avec l'Envoyé de Dieu fut consigné dans un ouvrage à jamais sublime."II n'existe aucune action que je puisse faire pour toi si ce n'est t'aimer, te célébrer et te suivre", s'était il exclamé dans "Mimiyah". Ce sont surtout des commentaires et paraphrases, mille fois rebattus, d'ouvrages classiques arabes. Les lieux communs de la littérature profane ou religieuse de l'Islam y fleurissent abondamment El Hadj Malick Sy était un homme de son temps, d'une extraordinaire acuité intellectuelle et fabuleusement lettré. À cet égard et pour s'informer sur les activités du colon, il était abonné au journal officiel qu'il se faisait lire à chaque parution. Moraliste émérite et éveilleur de conscience, Maodo aura été non seulement un témoin de son temps, mais aussi un visionnaire. Son combat a été de former des soldats de la foi et de les disperser pour qu'ils diffusent le savoir, élargissent les bases de la religion et de la tarikha. 
 
LE GENERAL DE GUERRE En 1911, le dernier rapport que les colons ont réalisé stipulait : « El Hadj Malick Sy est toujours conforme aux enseignements du Saint Coran, de la Suna et de la Tidianya. Il prêche un Islam dépourvu de fanatisme et de légende. Il pratique et prêche l'orthodoxie de l'Islam, sans ostentation ou intolérance ». Il aura fait un parcours sans faute. Pourtant, ce chevalier de l'Islam a réussi la prouesse de propager ses idées, par le truchement d'une stratégie de coexistence pacifique. Armé de patience, de fermeté, de persévérance et d'abnégation, Maodo Malick Sy a fini par imposer au niveau national sa vision de l'Islam, en éviter les contacts dissolvants qui n'ont, la plupart du temps, abouti qu'à une destructuration de la société. Ce qui est d'ailleurs arrivé à presque tous les résistants qui ont adopté la méthode de la confrontation. Mais, la stratégie de la résistance pacifique ne l'empêchait pas de s'en prendre violemment aux colons hérétiques. Le Saint homme de Tivaouane opta constamment pour l'éveil des consciences. De ce point de vue, le champ de Diacksao était un cadre très propice, pour délivrer un enseignement à la fois religieux, moral et même politique. L'exemple type est celui de ses Zawiyas, implantées en plein cœur du dispositif colonial, c'est-à-dire principalement à Dakar et à Saint-Louis. Parce qu'il avait choisi d'installer ses lieux de cultes, en plein centre des deux capitales qu'a connues le Sénégal, sa stratégie de quadrillage du territoire et de grand rassemblement du Gamou n'a pas manqué de susciter des inquiétudes chez le colon. Mener, en période coloniale, un combat de cette dimension et le gagner ne pouvait être que le fait d'un homme exceptionnel, à tous points de vue, et dont l'exemple de détachement et d'effacement ajoute à la grandeur Maodo a fait un long chemin,il a surmonté maints obstacles, et abattu un travail de titan dont la résultante est aujourd'hui une parfaite propagation de l'Islam, de la Tidianya à travers non seulement le Sénégal, mais aussi l'Afrique, l'Europe, les Amériques, etc. Grand et vigoureux, de poil déjà blanc, El Hadji Malick souffre d'une cataracte double qui l'a rendu presque aveugle ; malgré son désir d'en finir, il recule indéfiniment la date de l'opération chirurgiccal qu'on lui a maintes fois proposée. Chacun sait que la plupart des prières de Maodo pendant son pélérinage,ont été exaucées, si l'on en juge par les vastes champs qu'il exploitait à Ndiarndé, Diaksao, Diamaguène, etc, les mosquées qu'il a fait construire partout, ou que ses fils ont fait construire, dont celle de Paris. C'est l'un de ses disciples, El Hadj Abdoul Hamid Kane de Kaolack, qu'il a envoyé en définir l'orientation vers l'Est, en 1922. Sa mission accomplie, il fut rappelé à Dieu le 27 juin 1922 à Tivaouane...Il repose dans sa zawiya dans la ville sainte 
 
Auteur Mbaye Ndiaye www.vitotidiane.skyrock.com Dahira Tidiane de vitogaz Sénégal
Né à Gaya, El-Hadji Malick Sy séjourne en Mauritanie, s'installe à Saint-Louis en 1884, puis à Louga, et Pire avant de s'établir à Tivaouane en 1902 à la suite d'une demande, dit-on, du grand notable Djibril Guèye qui l'invita à y rester.

C'est à Tivaouane que Maodo Malick Sy a été inhumé après son rappel à Allah le 27 juin 1922. Sa succession à la tête de la "tariqa" "Tidiane" est assurée par son deuxième fils Seydi Ababacar Sy pour le khalifat général des Tidjanes de 1922 à 1957. Son successeur fut El-Hadji Abdou Aziz Sy qui fut rappelé à Dieu le 14 septembre 1997, remplacé par l'actuel khalife, Serigne Mansour Sy "Borom daaraji".

Maodo Malick Sy a beaucoup contribué, en Afrique noire, à la propagation de l'islam et de la confrérie soufie de Abou al-Abbas Ahmed at-Tijani. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages dont le célèbre Qilâsu thahab, "l'or décanté".

Seydil Hadj Malick Sy est né le 25 février 1855 à Deuw fall prés de Gaya, dans le département de Dagana, fils de Sokhna Fawade Wélé, la pieuse et de l'homme de dieu, Ousmane Sy, lui-même de Mouhaz fils de Mohamed, descendant de Youssouf, Dramame, Ciré, Boubou, Yahya tous descendants du Chérif Chams Eddine ce qui lui donne des origines Arabe. Ousmane Sy a atterri au Walo, après des études en Mauritanie auprès du Professeur Mohamadou Baba Al Daymani, à la recherche d'un livre que seul possédait le marabout Malick Sow de Gaya. Ce dernier sera plus tard l'homonyme de Seydil Hadj Malick Sy Le saint homme s'est naturalisé Wolof, du fait que même ses ancêtres sont restés longtemps au Walo et y ont épousés des femmes Comme tout bon Walo Walo le jeune Malick est très tôt initié à l'apprentissage du Coran en premier temps par sa propre famille par le biais de son oncle maternel Alfa Mayoro et puis par homonyme Thierno Malick Sow En 1863, à l'âge de 8 ans il partit près de Sagata au Djolof avec son oncle paternel Amadou Sy .A son retour il est confié ensuite à d'autres maîtres. Et chacun le forma dans sa spécialité (Droit - grammaire - Tajwiid, etc.) dont Thierno Ngagne Ka, avec qui il partit et resta à Tiarène dans le Fouta Toro en 1873 ,alors âgé de 18 ans il finit l'étude du coran à son nouveau séjour de Fouta à Longué chez Serigne Abdou Biteye et en Mauritanie Il retourna chez lui et recevra le Wird tidiane et l'insigne de "Grand Maître de l'Ordre Tidiane" (Hidiaza) par son oncle maternel Alfa Mayoro avec la prédication de El Hadji Omar Tall, qui lui avait donner auparavant le Wird, lors d'un de ces voyages au Fouta avant la naissance du jeune Malick. Ceci sur un présent de la pieuse Fawade à El Hadji Omar Tall Ce ne fut pas son seul Hidiaza,car beaucoup d'autres grands maîtres, dont Maouloud Fall (en 1876) et Mohamed Aly, lui en donneront par la suite Après sa maîtrise du Coran il étudia le Fikh, d'abord chez lui et puis chez Serigne Mour Sine Kane. Après le Fikh il entame les études de la jurisprudence à Bokhal au Walo chez Serigne Moussé Ndiaye, à Keur Codé dans le Diambour chez Serigne Modou et à Keur Taïba Sèye chez Serigne Mour Kale Seye .Après l'étude de Rissala, il part pour Ndar de 1880 à 1882 à 25 ans chez Serigne Ahmadou Ndiaye .Il retourne au Diambour pour finir le droit et étudier Khalil par Serigne Birahim Diakhate et Serigne Mamadou Wade .Mais c'est l'année suivante qu'il finira Khalil à Mbakol dans le Cayor chez Serigne Masylla En 1885 alors âgé de 30 ans il a accumulé des connaissances extraordinaires ce qui lui a permis déjà de devenir professeur pour subvenir à ses besoins et le plus grand intellectuel du Sénégal car il a apprit tout ce qu'on pouvait enseigner au Sénégal Vers 1888, il alla séjourner un mois chez les Ida Ou Ali du Trarza et se fit conférer à nouveau le Wird Tidiane par l'un d'entre eux, Mohammed Aly, des Ida Ou Ali

L'INFATIGABLE Ce fut, après, cette longue pérégrination auprès des maîtres les plus réputés à l'époque, en Mauritanie, dans le Fouta, au Ndiambour et au Cayor. Ainsi, se rendit-il à Ndothj Sèye, Pathiasse, Nguithie, Ghjiléki, Diabbé Lidoubé, Oréfondé, Longué Sebbé, Longué Foulbé, Thiarène, Saint-Louis, Taïba Sèye, Dramane, etc, El Hadj Malick Sy s'installe à Ngambou Thieulé pour travailler la terre et enseigner, vivre de la sueur de son front et ne voulant jamais vivre aux dépens des autres et évitant toujours d'être un parasite social. Le fruit de son labeur lui permit d'effectuer, en 1889 à 33 ans le pèlerinage à la Mecque en passant par le sud de la France, à Marseille puis à Alexandrie. Au Sanctuaire Béni et Sacré, comme dans la mosquée et mausolée de Seydina Mohamed (psl) à Medinatoul Mounawarah, il demanda au Tout Puissant d'exaucer les vœux qui suivent : l'épargner, lui, tous les chefs religieux musulmans, leur famille et leurs fidèles, des tentatives de domination de tout ordre des colons pour mieux pratiquer les recommandations divines ; l'obtention de terres où il pouvait travailler et prendre en charge sa famille, ses fidèles et lui-même, pour ne pas être un fardeau pour les autres. Ses autres vœux sont de pouvoir, grâce à ses actions et à ses fonds propres, réussir une prolifération des mosquées à travers le pays. Il a prié également pour qu'il n'y ait aucune différence visible entre ses enfants et les autres fidèles et amis. Enfin, pour qu'il lui soit réservé dans l'autre monde tout ce que Dieu lui destinerait comme Lumière et autre puissance mystique et religieuse. Il retourne de la Mecque avec le titre d'El hadji et construit la Zawiya de Ndar en 1892.il séjourna et fonda des écoles au Djolof puis retourne au Walo. Ses nombreux déplacements, l'affluence des fidèles, qu'il réunissait pour leur dispenser un enseignement, les prières et Wazifa dans la Zawiya et dans sa concession ont attiré l'attention des colons, qui ont assimilé ces invocations au Tout Puissant à des mots de passe et des consignes de guerre. Ils soupçonnaient, en outre, le guide religieux de détenir des armes C'est ainsi qu'il a été convoqué maintes fois à Saint Louis de 1893 à 1905, devant le bureau politique du gouvernement du Sénégal. À chaque fois, Maodo ne variait pas dans ses réponses : " Dieu nous a ordonné, à vous et à moi, de l'adorer, de prier. Vous avez refusé et moi j'exécute. Voilà ce que mes fidèles et moi faisons tous les jours. Ce que vous appelez cris de guerre ou mots de passe ne sont qu'évocations du Tout Puissant et prières sur la Meilleure Créature, le Prophète Mohamed (psl). Concernant les armes, j'en ai une et une seule : mon chapelet avec lequel je me battrai jusqu'à ce que l'Islam et la Tidianya atteignent les coins les plus reculés du monde, à votre grand dam » mon objectif est de faire des sujets sénégalais de véritables musulmans". Finalement, et suite aux témoignages des plus grands érudits de l'époque et aux différents rapports des services secrets, l'administration française était convaincue que : « Seydil Hadj Malick était le marabout le plus instruit, le plus cultivé, le plus pédagogue de son époque ». Outre ces mots consignés dans les archives nationales du Sénégal et de la France, l'un des témoignages les plus éloquents fut celui du grand Chérif Cheikh Sidya, descendant du Prophète Mohamed (PSL) et grand maître de la confrérie Khadrya. Après le défi de l'implantation de la Zawiya de Saint-Louis (près du palais du gouverneur du Sénégal), El hadj Malick s'installe à Ndiarndé, Diacksao avant de s'installer définitivement à Tivaouane sous l'invitation de Djibril Gueye en 1902, il y fonda la zawiya de Tivaouane après celle de Dakar. El Hadji Malick Sy s'est installé à l'heure où le colon cherchait à imposer sa volonté. Sous le nombre impressionnant d'élèves qui augmente de plus en plus, il recruta beaucoup de professeurs .On y enseigne toutes les sciences islamiques ce qui a conduit aussi à d'autres marabouts de venir puiser dans l'océan de savoir qu'incarne Hadji Malick La Zawiya d'El Hadj Malick de Tivaouane est composé de plusieurs carrés : l'un affecté au Cheikh et à ses femmes et enfants en bas âge ; l'autre à ses enfants déjà grands; le troisième aux professeurs et talibés ; le quatrième enfin aux pèlerins et passagers etc. Il y organise la première commémoration de l'anniversaire de la naissance du Prophète de la miséricorde, le sceau Seydina Mohamed (psl), sous sa forme actuelle. Enseignement décentralisé Mais le domaine où Malick Fawade (pour les Walo Walo) ou Malick Ndiogou (pour les Djolof Djolof) a réalisé des merveilles, c'est celui de l'éducation et de la formation. Son confident et intendant le défunt Imam Raatib de Bambey, El Hadj Alioune Tall, a révélé que, de l'apparition du soleil à son coucher, Seydil Hadj Malick dispensait un enseignement à plus d'une centaine d'élèves et dans différentes matières, tandis qu'il consacrait la nuit à écrire. Il n'a jamais prié seul (prières canoniques) et a toujours pratiqué la Wazifa en commun avec les fidèles, jusqu'à son rappel au Très Haut ». Là, il est à signaler que plus d'une cinquantaine des 180 élèves, qui fréquentaient l'école de Maodo, le faisait concomitamment avec des études à l'école occidentale. Ce qui prouve son ouverture d'esprit et l'importance qu'il accordait à la formation des âmes -tout en les purifiant- des enfants qui lui étaient confiés. Au plan social, Maodo avait lié une fraternité agissante avec la plupart de ses contemporains, avec lesquels une convivialité et une estime réciproque étaient vivifiées et convenablement entretenues. Il disait aux membres de sa famille et à son entourage immédiat que : « Toute personne qui ne dirait outre que du bien ,dans mes relations avec mon parent et frère Ahmadou Bamba ,s'exclurait tacitement des miens ». Cette attitude irréprochable lui a valu beaucoup d'éloges, sous forme de poèmes de la part de grands hommes de Dieu comme Cheikh Saadbou Aby, Thierno Ameth Ndiaye Babahé, Thierno Souleymane Ball, Thierno Makhtar Kébé, El Hadj Cheikh Thiam de Fatick, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké Khadimou Rassoul, etc.

L'INTELLECTUEL Lettré fort remarquablement, particulièrement versé dans les sciences juridiques et littéraires, Al Hadji Malick paraît être le marabout le plus instruit du Sénégal. Le fait avait déjà été constaté en 1908 par M. Destaing, lors d'une visite que l'éminent directeur de la Médrsa de Saint-Louis fit dans les principales écoles coraniques du sénégal. Depuis cette époque le Cheikh, qui professe et travaille toujours, a continué de justifier sa haute réputation. Dans le domaine littéraire, Maodo Malick a légué à la postérité une richesse immense. Ses nombreux ouvrages et poèmes étaient essentiellement accès sur la théologie, le soufisme la biographie et louange du prophète et sur des événements heureux ou malheureux touchant ses amis ou d'autres marabouts .Parmi les plus célèbres de ses écrits on peut citer : Khilazu-zahab, un long recueil de 1001 vers, retraçant la vie du Prophète (psl) : depuis que Dieu a eu l'intention de le créer à partir de Sa propre Lumière, jusqu'au dernier homme qui a quitté la tombe après l'enterrement Cet ouvrage fût imprimé en Tunisie en 1915 sous le désir du Gouvernement Général de la colonie. Hadji Malick commanda d'ailleurs 1000 copies Il y a aussi « Kifayatou Rakhiline », un livre de Droit civil, social et pénal, « Wassilatoul Mouna ou Tayssir », « Fatihatou Toulaab », « If AAmi Mounkiri Jaami », etc. Le saint a aussi écrit sur la médecine, l'astrologie, etc. Ces ouvrages sont de longueur inégale, allant de quatre à vingt-cinq pages. Ils sont remarquables par la pureté de la langue arabe, par une certaine élégance de style, rare chez les lettrés noirs, et aussi, par leur tendance toujours très sympathique à notre cause. Pouvait-il en être autrement pour un homme qui éleva au rang de sacerdoce son attachement indéfectible au prophète Mohamed (PSL). Ce pacte qu'il signa avec l'Envoyé de Dieu fut consigné dans un ouvrage à jamais sublime."II n'existe aucune action que je puisse faire pour toi si ce n'est t'aimer, te célébrer et te suivre", s'était il exclamé dans "Mimiyah". Ce sont surtout des commentaires et paraphrases, mille fois rebattus, d'ouvrages classiques arabes. Les lieux communs de la littérature profane ou religieuse de l'Islam y fleurissent abondamment El Hadj Malick Sy était un homme de son temps, d'une extraordinaire acuité intellectuelle et fabuleusement lettré. À cet égard et pour s'informer sur les activités du colon, il était abonné au journal officiel qu'il se faisait lire à chaque parution. Moraliste émérite et éveilleur de conscience, Maodo aura été non seulement un témoin de son temps, mais aussi un visionnaire. Son combat a été de former des soldats de la foi et de les disperser pour qu'ils diffusent le savoir, élargissent les bases de la religion et de la tarikha.

LE GENERAL DE GUERRE En 1911, le dernier rapport que les colons ont réalisé stipulait : « El Hadj Malick Sy est toujours conforme aux enseignements du Saint Coran, de la Suna et de la Tidianya. Il prêche un Islam dépourvu de fanatisme et de légende. Il pratique et prêche l'orthodoxie de l'Islam, sans ostentation ou intolérance ». Il aura fait un parcours sans faute. Pourtant, ce chevalier de l'Islam a réussi la prouesse de propager ses idées, par le truchement d'une stratégie de coexistence pacifique. Armé de patience, de fermeté, de persévérance et d'abnégation, Maodo Malick Sy a fini par imposer au niveau national sa vision de l'Islam, en éviter les contacts dissolvants qui n'ont, la plupart du temps, abouti qu'à une destructuration de la société. Ce qui est d'ailleurs arrivé à presque tous les résistants qui ont adopté la méthode de la confrontation. Mais, la stratégie de la résistance pacifique ne l'empêchait pas de s'en prendre violemment aux colons hérétiques. Le Saint homme de Tivaouane opta constamment pour l'éveil des consciences. De ce point de vue, le champ de Diacksao était un cadre très propice, pour délivrer un enseignement à la fois religieux, moral et même politique. L'exemple type est celui de ses Zawiyas, implantées en plein cœur du dispositif colonial, c'est-à-dire principalement à Dakar et à Saint-Louis. Parce qu'il avait choisi d'installer ses lieux de cultes, en plein centre des deux capitales qu'a connues le Sénégal, sa stratégie de quadrillage du territoire et de grand rassemblement du Gamou n'a pas manqué de susciter des inquiétudes chez le colon. Mener, en période coloniale, un combat de cette dimension et le gagner ne pouvait être que le fait d'un homme exceptionnel, à tous points de vue, et dont l'exemple de détachement et d'effacement ajoute à la grandeur Maodo a fait un long chemin,il a surmonté maints obstacles, et abattu un travail de titan dont la résultante est aujourd'hui une parfaite propagation de l'Islam, de la Tidianya à travers non seulement le Sénégal, mais aussi l'Afrique, l'Europe, les Amériques, etc. Grand et vigoureux, de poil déjà blanc, El Hadji Malick souffre d'une cataracte double qui l'a rendu presque aveugle ; malgré son désir d'en finir, il recule indéfiniment la date de l'opération chirurgiccal qu'on lui a maintes fois proposée. Chacun sait que la plupart des prières de Maodo pendant son pélérinage,ont été exaucées, si l'on en juge par les vastes champs qu'il exploitait à Ndiarndé, Diaksao, Diamaguène, etc, les mosquées qu'il a fait construire partout, ou que ses fils ont fait construire, dont celle de Paris. C'est l'un de ses disciples, El Hadj Abdoul Hamid Kane de Kaolack, qu'il a envoyé en définir l'orientation vers l'Est, en 1922. Sa mission accomplie, il fut rappelé à Dieu le 27 juin 1922 à Tivaouane...Il repose dans sa zawiya dans la ville sainte tirée https://www.facebook.com/groups/ndiabotoumaodomalick/permalink/467987246618610/
Les grandes dates de la vie de Serigne Fallou Mbacké 

1887 / 88 : Naissance à Darou-Salam, fils de serigne Touba et de Sokhna Awa Bousso (27èm jour de rajab - Ascension du Prophète Mohamed (PSL)
1895 : El Hadji Falilou Mbacké, âgé de 9 ans assiste de Mbacké Bârry au départ de Cheikh Ahmadou Bamba qui sera ensuite déporté vers le Gabon.
1902 : Fin de ses études coraniques sous la houlette de Mame Thierno Birahim Mbacké 
1903 : Il rejoint son père en Mauritanie (Soued El Mah
1903 : Date de sa soumission (Djébeulou)
7 Mai 1907 : Retour au pays avec Serigne Touba installé à Thièyène
1913 : Il remettait 28 copies manuscrites du Saint-Coran à son père
1925 : El Hadji Falilou Mbacké découvrit la carrière de Ndock
1927 : Disparition de son père le 19 juillet à Diourbel .
1928 : Pose la première pierre de la grande mosquée de Touba
1928 : Pélerinage à la Mecque
1933 : Il baptisa le village de Taïf sous le Ndiguël de son frère Mouhamedou Moustapha
1945 : Il lia amitié avec le Président Senghor
1945 :Il devient le 2ème Khalife Général des Mourides
1945 : Fin de la seconde guerre mondiale
Mai 1947 : El Hadji Falilou Mbacké redemarre les travaux de la grande mosquée
1947 (Juin) : le grand Magal de Touba changea de date et de repérage historique
1er Sept 1961 : Journée de l'arbre à Touba (reboisement) sur son khilafa
10 Sept 1961 : Télégramme adressé au général De Gaulle
22 Déc 1962 : Télégramme du Président Senghor au Khalifa Falilou Mbacké
1963 : Fin des Travaux de la grande mosquée , Le plus haut minaret est baptisé Lamp Fall .
7 juin 1963 : Inauguration de la grande mosquée et première prière du vendredi
18 Sept 1963 : Visite de El Hadji Ibrahima Niasse Khalife de Medina Niassène auprès de El Hadji Falilou Mbacké.
19 Sept 1963 : Les pionniers du Sénégal en visite à Touba
8 Novembre 1963 : Visite du Premier Ministre du Nigéria, Ahmadou Bello à Touba
18 Avril 1965 : Lettre de félicitation du Khalife Général adressé à Gabriel d'Arboussier
24 Mai 1965 : Inauguration du marché de Mbacké en présence du khalife
31 Déc 1966 : les Vœux du nouvel an adressé par le khalife général au Président Senghor
Mai 1968 : Message du Khalife Général des mourides aux disciples de Cheikh Ahmadou Bamba (Lors de la grève générale durant la même année)
06 Août 1968 : Dans la nuit, El Hadji Falilou Mbacké s'éteint à ToubaLes grandes dates de la vie de Serigne Fallou Mbacké

1887 / 88 : Naissance à Darou-Salam, fils de serigne Touba et de Sokhna Awa Bousso (27èm jour de rajab - Ascension du Prophète Mohamed (PSL)
1895 : El Hadji Falilou Mbacké, âgé de 9 ans assiste de Mbacké Bârry au départ de Cheikh Ahmadou Bamba qui sera ensuite déporté vers le Gabon.
1902 : Fin de ses études coraniques sous la houlette de Mame Thierno Birahim Mbacké
1903 : Il rejoint son père en Mauritanie (Soued El Mah
1903 : Date de sa soumission (Djébeulou)
7 Mai 1907 : Retour au pays avec Serigne Touba installé à Thièyène
1913 : Il remettait 28 copies manuscrites du Saint-Coran à son père
1925 : El Hadji Falilou Mbacké découvrit la carrière de Ndock
1927 : Disparition de son père le 19 juillet à Diourbel .
1928 : Pose la première pierre de la grande mosquée de Touba
1928 : Pélerinage à la Mecque
1933 : Il baptisa le village de Taïf sous le Ndiguël de son frère Mouhamedou Moustapha
1945 : Il lia amitié avec le Président Senghor
1945 :Il devient le 2ème Khalife Général des Mourides
1945 : Fin de la seconde guerre mondiale
Mai 1947 : El Hadji Falilou Mbacké redemarre les travaux de la grande mosquée
1947 (Juin) : le grand Magal de Touba changea de date et de repérage historique
1er Sept 1961 : Journée de l'arbre à Touba (reboisement) sur son khilafa
10 Sept 1961 : Télégramme adressé au général De Gaulle
22 Déc 1962 : Télégramme du Président Senghor au Khalifa Falilou Mbacké
1963 : Fin des Travaux de la grande mosquée , Le plus haut minaret est baptisé Lamp Fall .
7 juin 1963 : Inauguration de la grande mosquée et première prière du vendredi
18 Sept 1963 : Visite de El Hadji Ibrahima Niasse Khalife de Medina Niassène auprès de El Hadji Falilou Mbacké.
19 Sept 1963 : Les pionniers du Sénégal en visite à Touba
8 Novembre 1963 : Visite du Premier Ministre du Nigéria, Ahmadou Bello à Touba
18 Avril 1965 : Lettre de félicitation du Khalife Général adressé à Gabriel d'Arboussier
24 Mai 1965 : Inauguration du marché de Mbacké en présence du khalife
31 Déc 1966 : les Vœux du nouvel an adressé par le khalife général au Président Senghor
Mai 1968 : Message du Khalife Général des mourides aux disciples de Cheikh Ahmadou Bamba (Lors de la grève générale durant la même année)
06 Août 1968 : Dans la nuit, El Hadji Falilou Mbacké s'éteint à Touba